[Interview] Léo Portebois, chercheur associé à l’IJL
Comment avez-vous connu l’IJL ?
Cela remonte maintenant à une dizaine d’années : j’ai effectué mon stage de Master 2 SIMM – Métallurgie avancée au sein de l’équipe Surfaces et Interfaces, Réactivité Chimique des Matériaux de l’IJL.
J’ai pu prolonger mon expérience avec l’IJL lors d’une thèse réalisée dans un contexte européen (projet FP7 HYSOP), sous la direction conjointe de Stéphane Mathieu et Michel Vilasi. J’ai ensuite enchaîné avec un post-doctorat, également à l’IJL, dans le cadre du projet ANR-CiNATRA jusqu’en 2016.
Pourquoi avez-vous choisi de vous associer à l’IJL ?
Le service que je dirige actuellement, la Halle des Matériaux de l’EEIGM, est une plateforme de l’Université de Lorraine orientée sur des thématiques très applicatives liées aux marchés stratégiques comme le transport (aéronautique, aérospatial), l’énergétique (production et stockage d’énergie) ou la défense.
Les gammes de TRL sur lesquelles nous concentrons nos efforts s’échelonnent de 4 à 8, et nous accompagnons fréquemment nos partenaires industriels jusqu’aux stades de qualification de procédés, puis de transfert.
Or, bon nombre de projets d’innovation impliquent des réflexions à des niveaux de maturité technologique bas, situés en dehors du spectre couvert par mon service, mais qui entrent typiquement dans le champ des recherches menées au sein de l’IJL. C’est donc dans ce contexte qu’est né l’intérêt, pour moi, de m’associer à l’IJL, me permettant ainsi, entre autres, de faciliter le montage de collaborations autour du triptyque "laboratoire de recherche - plateforme de transfert – industriel".
Dans quels travaux vous investissez-vous en tant que chercheur associé à l’IJL ?
Les projets en cours sont nombreux ! La branche associée à la formulation et au dépôt de revêtements est une compétence forte liant la Halle des Matériaux de l’EEIGM et l’IJL et plusieurs projets en découlent actuellement. Citons par exemple deux projets visant à contribuer au développement de stratégies matériaux plus robustes pour des procédés de valorisation énergétique (combustion de biomasse, de CSR ou gazéification) : l’un, METAGAZ, projet inter-DA Carnot Icéel impliquant l’IJL, le LRGP, la Halle des Matériaux de l’EEIGM et l’autre, le PHC-Hibiscus, projet impliquant une université de Malaisie (USM).
Je m’investis également dans le cadre du projet FEDER HYCRYO, impliquant l’IJL, la Halle des Matériaux de l’EEIGM et la société FivesCryo dont la thématique d’étude concerne la fabrication et le stockage de l’hydrogène liquide.
Enfin, je suis co-encadrant d’une thèse CIFRE associant l’IJL, la Halle des Matériaux de l’EEIGM et la société AML. Le sujet concerne le traitement de surfaces internes (lissage et conductivité) de pièces complexes en alliage d’aluminium élaborées par fabrication additive, pour des applications liées au guidage d’ondes.
