[Interview] Mario Marchetti, chercheur associé à l’IJL

Sous titre
Directeur de recherche dans le domaine de la durabilité des matériaux du génie civil à l’Université Gustave Eiffel, sur le campus de Marne-la-Vallée, Mario Marchetti collabore avec l’équipe Matériaux pour le Génie Civil de l’IJL. Il travaille sur les phénomènes d’altération de ces matériaux.

Comment êtes-vous entré en contact avec l’IJL ?

Dans mes précédentes fonctions, je m’intéressais déjà à l’altération des matériaux. Je suis entré en contact avec l’équipe Matériaux pour le Génie Civil de l’IJL et nous avons discuté des altérations des matériaux du génie civil au sens large, notamment des phénomènes de carbonatation.
Nous nous sommes rendu compte, avec Jean-Michel Mechling, André Lecomte, Cécile Diliberto et Romain Trauchessec, que nous étions capables d’apprécier le phénomène de carbonatation par spectroscopie vibrationnelle.
Nous avons alors décidé d’observer cela de manière dynamique, c’est-à-dire en suivant le processus d’altération en continu.

Comment ce premier contact s’est-il concrétisé ?

À l’issue de ces premiers essais préliminaires, nous avons décidé de proposer un sujet de thèse au niveau de l’Université de Lorraine. Il a été accepté et nous nous sommes lancés dans une codirection de thèse avec l’IJL. Ce sont en quelque sorte des échanges informels qui se sont formalisés.
Nos organismes respectifs disposent chacun d’un certain nombre de moyens d’essais et d’analyse. Nous les avons mis en commun pour travailler ensemble, puisque nous avions des sujets d’étude communs. Nous avons souhaité nous associer pour formaliser de manière plus claire le fait que nous travaillons ensemble.

Dans quels travaux vous investissez-vous en tant que chercheur associé à l’IJL ?

Cécile Diliberto et moi avons répondu à un appel à projets du Massachusetts Institute of Technology (MIT) aux États-Unis. Nous avions rédigé de manière conjointe une proposition qui a été acceptée.
Le contexte de la crise sanitaire a mis ce projet avec le MIT en veille. Cependant, il existe toujours et nous prévoyons d’aller aux États-Unis pour travailler avec l’un des départements du MIT à Boston. Le projet porte sur le suivi de réaction de prise et d’altération des matériaux de génie civil dans le volume, toujours en utilisant la  spectroscopie vibrationnelle.

 

 

 

 

 

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Mario Marchetti