[Evènement] Olympiades de Physique 2023 : Une nouvelle génération de scientifiques encouragée à repousser ses limites et explorer le monde de demain
Cet événement s'est déroulé à l’Institut Jean Lamour et à la Faculté des Sciences et Technologies de l’Université de Lorraine. Réunissant des équipes d'élèves de première et de terminale, il met en lumière l'excellence scientifique des jeunes talents.
Organisé par Hélène Fischer, enseignante chercheuse à l’UL et présidente de la section Lorraine de la Société Française de Physique, avec le soutien de Maeva Walter, assistante ingénieure en instrumentation et techniques instrumentales à la Faculté des Sciences et Technologies (FST), et soutenu par des partenaires tels que l’Union des Professeurs de Physique et Chimie, le département de physique de la FST, le pôle M4 (Matière, Matériaux, Métallurgie, Mécanique) et l’Institut Jean Lamour, cet événement a été un véritable moteur d'innovation scientifique.
Au cœur de ce challenge, six équipes issues de cinq établissements secondaires français : le lycée des Lumières de Mamoudzou (Mayotte), le lycée Poincaré de Nancy, le lycée Vauban de Luxembourg, le lycée Carnot de Dijon, et le lycée Albert Schweitzer de Mulhouse, ont rivalisé d'ingéniosité et de détermination pour présenter leurs travaux.
Parmi les sujets abordés par les élèves : des projets de transition énergétique sont développés, comme celui sur les éoliennes offshores à Mayotte, visant à offrir une solution durable pour soutenir la transition écologique de l'île vers une énergie décarbonée.
Les présentations, qui ont eu lieu dans les salles de travaux pratiques de la faculté, ont couvert un large éventail de sujets, notamment des recherches sur la préservation des littoraux après le dérèglement climatique, l'exploitation de l'énergie des vagues pour des applications énergétiques innovantes, la création de ponts d’eau grâce à des expériences électriques surprenantes, et même une étude approfondie de la stabilité des bicyclettes.
Le jury, composé de membres de la communauté universitaire de l’UL et d’enseignants de l’Académie de Nancy-Metz, a salué la créativité et la rigueur de tous les participants. Après des délibérations approfondies, trois équipes – celles de Luxembourg, Dijon et Mulhouse – ont été sélectionnées pour représenter le Grand Est à la finale nationale des Olympiades de Physique.
L'équipe du lycée de Luxembourg a impressionné par son ambitieuse initiative: exploiter l'énergie des vagues marines. Les élèves ont conçu un dispositif révolutionnaire pour récupérer et stocker cette énergie, proposant ainsi une solution énergétique durable.
Les jeunes scientifiques du lycée de Dijon ont captivé l'attention du jury en explorant un phénomène mystérieux : la formation de ponts d'eau étirables. Leur étude minutieuse et étonnante a révélé des aspects intrigants de la physique.
Quant aux élèves du lycée de Mulhouse, leur analyse approfondie de l'équilibre d'un vélo en mouvement a révélé des détails surprenants. En mettant en lumière des paramètres tels que la chasse, l'effet gyroscopique et la répartition des masses, ils ont démontré la subtilité de l'équilibre, souvent contre-intuitif mais pourtant naturel dans notre quotidien.
Pendant les délibérations du jury, les élèves et leurs professeurs ont eu la chance de découvrir certains des équipements de recherche emblématiques de l’Institut Jean Lamour.
Le prochain rendez-vous est prévu les 2 et 3 février 2024 à l'Université Paris Cité Bâtiment Condorcet pour la finale du Concours National, où les lauréats du concours interacadémique Grand Est auront à nouveau l'occasion de défendre leurs travaux scientifiques et leur créativité.